Monuments historiques

Il s’agissait d’abord, en 2016, de la restauration de 17 peintures d’Albert Besnard (1849-1934), peintures à l’huile sur toile, marouflées sur les murs du hall de la faculté de pharmacie de Paris.

Puis de 4 des grandes peintures murales que Charles Dufresne avait réalisées en 1938 pour un des amphithéâtres de la faculté.
 

Restauration de 4 oeuvres de Charles Dufresne :
 

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"Anne de Bretagne arrivant à Saint Malo”
Format : 550 cm x 350 cm
Sous l’égide de Monsieur Philippe Petout, conservateur du Musée d’Histoire de la ville de Saint-Malo et du Pays Malouin
Artiste : Louis ROGER
Peintre de genre, né à Paris le 26 août 1874 et disparu le 12 juin 1953.
Elève de Jean-Paul Laurens (enseignant à l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris et peintre emblématique de l’Art académique à son crépuscule) et Benjamin Constant. Prix de Rome en 1899, médaillé de bronze à l’exposition universelle de 1900. Chevalier de la légion d’honneur en 1927. Il a peint des panneaux décoratifs dans l’escalier d’honneur de la salle des mariages de l’hôtel de ville de Rennes.

Oeuvre de Charles Brisson (1943), élève de Maurice Denis, située dans le choeur de Sainte Thérèse (50 m²).

Nettoyage, consolidation et reprise des lacunes picturales, conservation préventive.

Le sujet est une scène religieuse Assomption de la vierge, copie de l’œuvre de Murillo (1618-1682), vraisemblablement réalisée au XIXe siècle.

C’est une peinture à l’huile sur toile de lin dont nous avons dû estimer les restaurations à réaliser alors qu’elle est accrochée sur mur droit, mitoyen de la sacristie. Une étude plus précise de la toile une fois l’œuvre décrochée permettra une meilleur analyse des composants. Cependant nous pouvons déjà constater que la toile et la couche picturale sont très encrassées et souillées par des déjections d’oiseaux. Des repeints sont visibles en partie basse, ainsi que des craquelures d’âge. Le vernis a subi un choc d’humidité et de température et a blanchi, ce qui gêne la lecture de l’ensemble.

Le traitement a permis de stabiliser l’objet afin de permettre sa présentation et favoriser sa conservation à long terme. Il permet également sa mise en valeur en vue de son exposition.

Les étapes de la restauration de cette oeuvre :

• décrochage de l’oeuvre
• démontage du cadre
• dépussiérage et assainissement de la toile originale
• refixage ponctuel de la couche picturale sur son support
• traitement fongicide et insecticide
• renfort des bords de tension originaux
• consolidation locale de la toile par fil à fil
• traitement du chassis au Xylophène et à la cire
• nettoyage de la couche picturale
• allègement du vernis
• enlèvement des repeints
• masticage des lacunes
• retouches
• vernissage
• protection du revers de la toile par un voile anti-poussière
• remise en place du tableau dans son cadre
• installation de l’oeuvre dans l’église

Le document ci-dessous présente le constat réel de l’oeuvre après décrochage, les proposition de traitement en matière de restauration et les différentes étapes de la restauration effectuée jour après jour.

L’église de Saint Martin du Puy possède 2 tableaux très abîmés dont la mairie a confié la restauration à notre atelier.

La première restauration s’est faite en juin 2018 sur un tableau représentant l’Annonciation à la Vierge.

Ceci est la deuxième restauration que nous avons effectuée pour la mairie de Saint Martin du Puy, il s’agit d’un tableau du 19e siècle représentant l’assomption de la Vierge.

En octobre 2020 nous achevons la restauration (217h de travail) de deux tableaux de l’église Saint Barthélémy de Bonnac (15).

Les deux tableaux présentent des dégradations importantes tant au niveau du support que de la couche picturale, en voici une liste non exhaustive. Pour plus de précisions, lire le rapport de restauration ci-dessous.

• Perforations dues au cloutage sur la face
• Déformations concaves dans le tableau 1, partie inférieure
• Gros encrassement
• Quelques déchirures
• une couche picturale très encrassée par les déjections animales,
• des projections noires,
• un voile grisâtre très incrusté sur l’ensemble, occultant la gamme colorée de l’œuvre, voire gênant la lecture de l’image,
• vraisemblablement peu de vernis
• des soulèvements dus au décrochage des bords de tension et aux mauvaises conditions de stockage,
• des petites pertes de matière éparses
• une accumulation de boue dans le bas des œuvres